lundi 4 avril 2011

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 7

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.



Episode 7 : Dimanche 3 Avril 2011

Je me remets de la visite de « Flip à Mort » !


Jeudi dernier, ma matinée s’annonçait aussi normale qu’une matinée ordinaire. La seule chose qui pouvait la différencier aux autres matinées était ma tasse de thé, substitut de ma dose de caféine habituelle que j’essayai de diminuer par une bonne dose de théine.


Mon breuvage une fois avalé, je remontai dans ma chambre chercher ma grosse pince à cheveux pour aller prendre ma douche. Le plateau d’une commode de trois tiroirs fait office champs de bataille à ma multitude de produits de beauté. Chaque produit se bat contre les autres afin de trouver une place appropriée selon sa taille. Se mélangent donc mousses coiffantes, déodorants, crèmes hydratantes, laits hydratants, lotion purifiante, lait démaquillant, crème pour les mains, huiles de massage… et au beau milieu de tout mon barda de fille se perd une bouteille d’eau aromatisée d’huile essentielle pour mon fer à repasser accompagné de son petit pichet verseur afin de remplir ce dernier.


Arrivée à hauteur de mon foutoir de beauté, je fus attiré par une ombre noire qui transparaissait au travers l’opacité bleuâtre de mon mini pichet verseur. De colère, j’ai attrapé l’objet en plastique râlant après ma pépette qui a souvent l’habitude de laisser son trognon de pomme là où elle vient de finir de la manger qui a certainement moisit au fond de mon ustensile indispensable à mon fer à repasser !!!


AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH NON ! Ce n’est pas un trognon de pomme moisit !!!!! Mon cœur vient de faire un tour gratis au grand huit, mes boyaux viennent de s’emmêler entre eux, ma respiration vient de s’arrêter, le pichet vient d’être reposé d’un coup sec !


Je flip à mort ! putin de merde ! J’ai une angoisse qui m’envahit le corps ! Merde mais c’est quoi ce truc ?!?!?!!!!


J’avance avec prudence jusqu’à ce que mon regard surplombe l’intérieur du pichet et observe vite fait. Un truc poilu se trouve au fond. Mes mains sont agrippées à ma nuisette en tordant si fortement son tissu qu’à mon avis jamais il ne s’en défroissera. Réaction de survie je reculais aussi vite que fut mon coup d’œil. Ma respiration avait reprit mais s’affolait très fortement accentuant ma crise d’angoisse m’obligeant à pratiquer une respiration entre mes mains pour m’apaiser un peu ne quittant pas du regard l’ombre noire au travers de la paroi du pichet.


Mon esprit reprit peu à peu ses fonctions normales me faisant comprendre que l’ombre noire était très certainement une chauve-souris ! Putin de bordel de merde ! Une chauve-souris dormait dans MA chambre !!!


OK je savais désormais ce que c’était. Mes exercices de respiration faisaient leurs effets. Mon esprit redevait opérationnel. Je devais me débarrasser de « Flip à Mort » ! J’ai l’habitude de donner un prénom aux animaux de toutes sortes, ce qui fait qu’il m’arrive souvent d’avoir une araignée dans un angle de mon plafond qui s’appelle à tous les coups « Georgette » LOL ! Et vu dans l’état où j’étais, la squatteuse de pichet fut très normalement baptisée « Flip à Mort ».


C’était donc entre « Flip à Mort » et moi ! Et j’avais la ferme intention de gagner le combat. C’était décidé « Flip à Mort » allait passer par la fenêtre ! Mes neurones chamboulés venaient de prendre cette décision et ne me laissaient pas la place à réflexion mais seulement à l’action. D’un pas décidé, j’ouvris donc la fenêtre en grand, me dépêchais d’ouvrir les volets et d’un geste sec et rapide j’attrapai le pichet et hop ! zou ! bye bye « Flip à Mort ».


« Flip à Mort » fit le saut de la mort. En moins de 2 secondes il se retrouvait 3 étages plus bas sur le sol en laissant percevoir un chpok à l’atterrissage.


HAAAAAAAAAAANNNNNNNNNN NON ! Je viens de tuer une chauve-souris, « Flip à Mort » est morte !!! Ma crise de panique revient au galop, ma respiration s’affole, je ne sais plus comment il faut faire pour respirer normalement, des larmes coulent sur mes joues, je ne vais pas bien du tout. Je referme vite ma fenêtre, et m’effondre sur mon lit en me concentrant comme je peux pour reprendre le contrôle de ma respiration.


Je m’en veux à mort, mais qu’elle conne je suis ! Ce n’était qu’une toute petite chauve-souris après tout. Pourquoi est-ce que je panique comme une folle, j’en sais foutre rien. Je laisse passer quelques minutes afin de me calmer un peu. Ce délai passé, je descends d’un étage pour regarder par une fenêtre plus bas.


HAAAAAAAANNNNN « Flip à Mort » n’est plus là ! J’observe partout mais ne vois rien « Flip à Mort » n’est pas morte finalement, mais où est elle passée ?!?!!!


HAAAAAAAAAAAAANNNNN NON ! La panique me revient ! Je suis en plein dans le sketch de Jean-Marie Bigard « Flip à Mort » va s’acharner sur mon digicode !!! Je referme vite ma fenêtre ! Je me retrouve dans un état second totalement incontrôlable je flip à mort à cause de « Flip à Mort » !!!


Je ne suis pas très fière d’avouer avoir mis près de 2 heures pour me calmer et au moins 3 jours pour m’en remettre. Aujourd’hui j’espère que « Flip à Mort » se porte bien et n’aura plus envie de venir faire sa sieste dans mes appartements.


Le monde hostile est vraiment surprenant et effrayant mais j’ai encore une fois survécu.

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 6

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.


Episode 6 : jeudi 27 janvier 2011

On pourrait croire que l’hostilité d’un monde se résumerait à ses températures insupportables, à la violence de ses éléments, aux difficultés de l’affronter. Mais que nenni ! Mon véritable ennemi se nomme la solitude.



Depuis des jours j’affronte la solitude dans un duel totalement inégale. Paradoxalement, la solitude n’est jamais seule, elle vient toujours tenir compagnie à quelqu’un. Elle a cette faculté de vous faire ressentir ce grand vide qui vous entour, comme si elle avait balayé tout autour de vous dans un rayon d’un millier de kilomètres. Je me retrouve donc à me battre dans un vide sidéral face à une solitude invisible. Le terrain de combat est immense et ma cible intouchable.



La solitude est d’autant plus vicieuse qu’elle a l’expérience pour elle. Je suis sa proie. Elle me traque en prenant son temps, elle sait qu’elle en sortira vainqueur, alors prenant son temps, elle s’amuse à me voir lutter contre l’invisible, rode autour de moi pour m’épuiser moralement puis physiquement. A un moment donné je rendrai les armes et elle pourra m’engloutir dans un monde de solitude.



Et j’ai rendu les armes. Soudain j’ai ressenti un lourd poids s’abattre sur moi, une impression d’être engloutie par une enveloppe invisible qui m’enfermait dans le néant. Je me suis laissé faire, la lutte était inégale dès le départ, je devais me rendre à l’évidence que la solitude était bien plus forte que moi.



Là, au milieu de nulle part, dans un désert sans fin, je suis prostrée dans la solitude.



J’ai cru pendant un temps que m’activer, m’occuper me sortirait de la solitude, je me rends bien compte que je me trompe d’arme. J’ai étudié l’adage qui dit qu’il faut affronter le mal par le mal, mais affronter la solitude par la solitude je ne crois pas que ce soit la solution.



Voilà où j’en suis, à la recherche d’un moyen de renverser la solitude.



Le monde est bien plus hostile que je ne l’aurai pensé, surtout quand l’ennemi est invisible !

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 5

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.



Episode 5 : mardi 04 janvier 2011

Malgré le fait que je n’ai pas donné signe de vie depuis plusieurs jours, je suis heureuse de vous annoncer que je suis toujours vivante, j’en profite donc pour vous souhaiter une bonne année 2011.


Samedi 25 décembre 2010. Je pars dans la précipitation. Le vent souffle comme un troupeau de bœufs réunis. J’ai chargé vite fait mon Opel Agila, programmé mon GPS, et entamé mon long périple en autoroute. Plus de 6 heures de route pour faire 450 kms !!!


J’ai longtemps cru que je n’arriverai jamais entière à bon port. La radio autoroutière n’arrêtait pas d’annoncer des choses étranges comme des skis sur la route, un chien errant, un piéton, un arbre tombé, des accrochages et j’en passe. Je restais prudente et vigilante tout le long de la route accrochée à mon volant pour métriser mon véhicule qui risquait à chaque bourrasque de vent d’être déportée sauvagement sur l’autre voie. Ma vie était à chaque instant mise en danger sur cette route infernale que je trouvais interminable.


C’est dans la nuit tombée depuis longtemps qu’enfin je suis arrivée, contente d’être entière. Je pensais que mes ennuis étaient terminés mais que nenni ! J’ai été royalement accueilli par deux boulettes surexcitées, deux montres au sourire de grenouille et griffes acérées ! Il m’a fallu plusieurs minutes pour en venir à bout des boulettes, mais une fois calmées j’ai pu enfin me reposer.


Me voilà donc en Midi-Pyrénées pour quelques jours de repos mérité avant de repartir à l’aventure dans ce monde hostile.


Mardi 4 janvier 2011, je suis à nouveau dans la Drôme depuis plusieurs jours. J’ai été terrassée par une foutu crève carabinée, je pense en être quasiment venue à bout. J’essaye de reprendre des forces mais ce n’est pas gagné.


Surprise au réveil, le paysage était tout blanc, la neige s’est remise à tomber abondamment, je me demande si ça va durer, ça ne cesse de tomber à gros flocons, je pense que ça va durer…


Il va falloir que je m’organise un plan d’attaque de survie. Mes réserves sont minces, j’hésite entre affronter courageusement la neige afin de faire le plein de provision ou vivre sur mes minces réserves jusqu’à demain en espérant un temps plus clément.


J’ai du mal à réfléchir… mes neurones sont tout chamboulé… je pense qu’il faut que j’attaque ma journée par une bonne douche cela devrait m’aider à mettre mes idées au clair, c’est une question de survie. Un mauvais choix au mauvais moment pourrait mettre ma vie en danger, commençons pas une bonne douche c’est plus raisonnable.


A bientôt… enfin, je l’espère !

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 4

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.



Episode 4 : samedi 18 décembre 2010

Les clémentines et le coca ont fini par faire leur effet. Un effet auquel je ne m’attendais pas. J’ai commencé à ressentir le bénéfice des précieuses vitamines et l’énergie du coca en fin de soirée. Du coup, je me suis mise au travail, car je n’avais pas vraiment travaillé depuis quelques jours, tout juste cogité avec le peu de neurones résistants.


En fond sonore, j’écoute les aventuriers de Koh Lanta. Ils me font rire avec leurs portions de riz et leur parcours du combattant, un jeu d’enfant à côté de ce que je vis et personne ne me donne 100 000 € !!! Enfin bref, ça me tient compagnie.


Au bout d’une bonne heure, je fini par mettre au point les plans de mon futur « sac berlingot ». Je décide donc de me mettre à la tâche. Etant donné que c’est mon premier essai et qu’il sera mon prototype, je décide de le créer avec les moyens du bord.


Ciseaux, cutteur, fil, aiguille, tissu, toile cirée et machine à coudre au rapport, tout le monde est là. Je m’active, je m’active. Je n’arrête pas. Je suis inspirée et hyper motivée. Au fur et à mesure que j’avance dans mon travail, je me félicite d’avoir bien réussi mon plan d’attaque, je n’ai plus qu’à suivre mon tutoriel pas à pas.


L’heure tourne, mais je ne m’en rends pas compte, je suis boostée. Je crois que j’ai un peu abusé du coca. Pas grave, je profite de mon énergie. Mon « sac berlingot » prend forme, j’ai hâte d’arriver à bout pour voir ce que cela va donner.


La machine à coudre en redemande et je lui en donne encore et encore. Je découpe, j’assemble, je pique… j’ai une forme pas croyable par rapport à ces derniers jours. On pourrait presque m’appeler « Wonder Douce » si j’avais des pouvoirs MDR !!!


Il est 4H du matin, j’arrive presque à la fin de mon travail, reste à monter une bandoulière et j’aurais fini. Je suis étonnée de ne ressentir aucune fatigue, je me demande si mes clémentines ne sont pas un peu radioactives.


4H30, mon « sac berlingot » est fini. Le résultat me plait. Je suis contente de moi. Un mini bâillement se fait ressentir, de décide donc d’aller me coucher. Une fois emmitouflée dans ma couette-igloo, je jette un dernier coup d’œil sur mon radio réveil, il annonce 5H du mat, il parait que Paris s’éveille, moi je m’endors satisfaite.


Quelques heures de sommeil seront les bienvenus, car la journée à venir s’annonce mouvementée…


8H45, je gratte la glace qui s’est formée sur mon Opel Agila. J’entame ma première tournée. Malgré le peu de sommeil, je me sens plutôt en forme, le ciel est bleu azur et le soleil commence son travail matinal. Il fait tout de même -5°, mais je sens que je vais passer une bonne journée. Un peu de répit dans ce monde hostile est le bienvenu.

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 3

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.



Episode 3 : samedi 18 décembre 2010

Je n’ai pas donné signe de vie depuis 2 jours. Il m’a fallu survivre contre ce froid glacial. C’est surtout le moral qui en prend un coup. Je vis dans une région hostile où il arrive que les nuages sont plus forts que le soleil, du coup nous pouvons passer des jours entiers sans qu’un seul rayon ne nous parvienne et c’est exactement ce qui s’est passé ces derniers jours. Les températures très rudes, le vent glacial, les nuages incessants, l’absence du soleil jouent contre ma faveur et épuise mon énergie. J’ai été obligée de vivre sur mes réserves camouflée dans ma couette-igloo. Mais je suis encore en vie, c’est le principal.


Afin de survivre dans ce monde hostile où les caprices de la nature sont rois, il m’a fallu braver ce temps glacial afin de partir à la recherche de nourriture. Fort heureusement, je suis équipée de mon Opel Agila, petite voiture bleue en forme de suppositoire qui se faufile partout.


Je sais très exactement où je peux trouver des fruits vitaminés nécessaires à ma survie. Ce sont de drôles de petites boules orange qu’il faut peler afin de déguster ses quartiers de pulpe juteux et sucrés communément appelées Clémentines.


Pour cela, il me faut pénétrer dans « la Réserve ». « La Réserve » est peuplée d’habitants plutôt étranges, je préfère ne pas m’y attarder. Aussi étrange qu’il y parait, les habitants de « la Réserve » ont construit des couloirs de froid ! Comme si il ne faisait pas assez froid dehors !!! Mais je sais que mes clémentines de survie s’y trouvent, alors je me laisse guider par la température descendante et tombe directement dessus. Je décide de rapporter une cagette toute entière, vaut mieux prévenir ! Sur le retour, j’ai réussi à capturer une bouteille de coca, boisson remplie de trucs énergétiques dont la composition est tenue secrète par l’Etat.


J’ai mes vitamines et ma boisson énergétique, je préfère ne pas m’attarder dans « la Réserve », je serais plus à l’abri dans mon repère, et grâce à mon suppositoire d’Opel Agila je rentre à temps juste avant que la nuit ne tombe.


C’est bon, je peux sacrifier 2 clémentines dès mon arrivée et avaler quelques gorgées de coca pour refaire le plein de vitamines et d’énergie. Je dois y aller mollo, il ne faudrait pas en abuser et surtout en garder pour les jours à venir.


Pour mon diner, heureusement que l’autre jour j’avais réussi à attraper un banc entier de poissons panés que j’avais pris soins de conserver dans la glace.


Je vais vous donner un conseil de survie. Si vous voulez survivre sachez qu’il ne suffit pas de conserver ses aliments dans la glace, il faut surtout savoir les retrouver, pour cela, n’oubliez pas de mettre un repère que vous pourrez apercevoir de loin. Plantez un bâton là où vous avez conservé vos aliments et accrochez-y à son extrémité quelque chose en couleur afin de pouvoir le repérer de loin, rouge de préférence, un bout de votre anorak, un foulard, un tampax usagé (Oups !)… Voici un conseil qui vous sauvera la vie !

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 2

Je m’appelle Princesse BioPétasse également connue sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.

Episode 2 : jeudi 16 décembre 2010

Il fait -10° dehors !!! Une couche de glace s’est formée. J’ai été obligée de me rapatrier dans la chambre en portant sur mon dos ma couette-igloo, ceci n’a pas été une mince affaire mais le pire était à venir, il a fallu que je me mette en tenu de nuit, j’ai cru mourir frigorifiée mais heureusement j’avais sous la main mes supers chaussettes à bouclettes rose flashy qui m’ont sauvées la vie.


Le réveil fut difficile, sortir de ma cachette a été douloureux. J’ai été torturée par ma vessie qui ne demandait qu’à être vidangée. Fort heureusement, j’ai pensé à mettre ma paire de crocs rose fluo au pied de mon lit. Mes crocs fabriquées en plastoc véritable m’isolent bien du sol glacé, afin de mettre toutes mes chances de survie de mon côté, je me suis tout de même équipée d’une bonne paire de chaussettes.


Sans trop réfléchir, j’ai directement descendu les escaliers pour coller mes fesses sur la lunette des toilettes, je ne vous surprendrais pas en vous disant que je ne me suis pas attardée dans cette pièce non chauffée.


Etant donné que j’avais déjà repéré la vielle la Senséo, il m’a était facile d’aller lui soutirer un café bien chaud.


A présent, je commence à ressentir le froid qui traverse ma tenue de nuit, je vais devoir bouger pour survivre. L’idée est de me jeter complètement nue sous un jet d’eau chaude !!!


Si ce n’était que ça ! Une fois réchauffée à l’eau chaude, il me faut parcourir la moitié du duplex uniquement vêtue d’une serviette éponge. Escalader l’escalier dans cette tenue, en faisant tout pour ne pas perdre ma serviette éponge sur le chemin et une fois arrivée en haut je n’aurai que quelques secondes pour m’habiller avant que le froid me gagne totalement, ce qui pourrait causer ma perte.


Je ne sens presque plus les extrémités de mon corps… mon sang ne circule qu’au centre afin de sauver mes organes vitaux… je dois me dépêcher d’enfiler mes vêtements en faisant de grands gestes pour activer ma circulation sanguine… mais avant… je dois m’enduire de la graisse de Nivéa pour protéger ma peau du froid et l’empêcher de craqueler sinon je vais finir par avoir une peau de crocodile…


Mission accomplie YES ! Je repars à l’assaut de la Senséo, un autre café est bien mérité !

Princesse BioPétasse seule face à un monde hostile - Episode 1



Je m’appelle Princesse BioPétasse connue également sous le pseudonyme de Douce, et je vais vous montrer comment survire face à un monde hostile.


Je dois relever de nombreux défis dans un environnement où l’espérance de vie ne dépasse pas quelques heures si on n’a pas les bonnes techniques de survie.


Je me trouve en Europe occidentale et plus précisément en France, où je vais devoir affronter les caprices du temps, comme le mistral qui balaye sauvagement la Drôme, coincée entre le Vercors et l’Ardèche, si c’est pour vous dire à quel point cette région peut devenir très hostile.


Me mesurer à la nature, et vous montrer comment gagner cette lutte incessante contre les éléments.


Episode 1 :mercredi 15 décembre 2010,





Je me trouve dans un duplex d’une centaine de mètres carrés, et dehors aux heures les plus chaudes il a fait -1,5° !!! Le plafond est en taule et loin d’être bien isolé ! Je sens le froid se faufiler vicieusement par les fenêtres et cela même si les volets en plastoc sont fermés !!! Il fait un froid à ne pas mettre une Douce dehors depuis des jours, et en ce moment la température a chuté à -5°, cela devrait vous donner une idée du froid qui règne !


Je me suis installé à l’étage du duplex, mon nez est gelé, mes mains sont glacées, j’ai du mal à sentir mes pieds, je suis frigorifiée. Je vais devoir me construire une couette-igloo pour survivre !


Pour cela, je dois parcourir les 4 mètres qui me séparent de la chambre à pas de loup afin de sauter sur le lit pour capturer sa couette. Cela ne va pas être une mince affaire mais je dois y arriver si je ne veux pas mourir de froid sur place.


Je ne lui ai pas laissé le temps de réagir, le lit n’a eu aucune chance, à peine arrivée au pas de la porte de la chambre, j’ai bondi d’un seul coup pour lui arracher sa couette. Me voilà enfin emmitouflée dans ma couette-igloo. Je vais donc pouvoir me réchauffer un peu avant de repartir à l’aventure. Il me faut une boisson chaude !


Pour avoir une boisson chaude je dois descendre de mon étage, je préfère être un peu réchauffée avant de me lancer dans les escaliers car dans la précipitation je me suis déjà gamellée et je n’ai pas très envie de recommencer. Surtout qu’un dangereux virage forme cet escalier mortel.


Je devrais peut-être lancer une grenade fumigène pour repérer le bas de l’escalier mais malheureusement je n’en ai pas dans mon équipement.


Ma cible est la Senséo orange sanguine qui a trouvé refuge dans la cuisine. Je dois faire attention aux obstacles qui se trouvent sur mon chemin. En bas de l’escalier une chienne « le doudou à sa maman » a pris sa place de guetteuse sur un fauteuil, je dois passer devant elle sans la réveiller au risque d’être obligée de la nourrir d’un gâteau-nonosse, ce qui me ferait perdre de précieuses secondes dans ma mission.


Une fois passé l’épreuve du « doudou à sa maman » il me faut contourner le canapé qui délimite l’espace cuisine à celui du salon. C’est après que les choses se gâtent. Je ne dois pas me tromper si je ne veux pas perdre de temps dans cet espace glacial.



1 – mettre en chauffe la Senséo

2 – changer la dosette en faisant bien attention de la mettre dans le bon sens

3 – ne pas oublier de mettre une tasse

4 – appuyer sur le bouton afin d’obtenir ma précieuse boisson chaude

5 – profiter que le café s’écoule pour trancher en 2 un morceau de sucre et choper une petite cuillère

6 – récupérer la tasse pleine de son nectar de caféine



C’est bon ! je peux remonter pour m’installer à nouveau au chaud dans ma couette-igloo. Contourner le canapé sans m’étaler dedans, franchir les escaliers à tâtons pour que le « doudou à sa maman » ne soupçonne rien.


Ouf ça y est enfin, je suis dans ma couette-igloo, je vais pouvoir savourer mon café.



Je suis sauvée, enfin pour le moment…







Suite au prochain numéro, enfin si je suis encore vivante....